Temoignage de Faiada Fayad Promo 1976
Temoignage De Faiada Fayad Promo 1976
Aujourd'hui était le grand jour quarante minutes chrono en voiture pour atteindre Sioufi je ne reconnais plus rien de l’environnement du quartier ou j’ai grandi et me voilà devant le portail de mon pensionnat quarante ans au moins après l’avoir quitter cette fois ci je frôle l’allée sans valises ni cartable je suis en visite de courtoisie( un flash la première fois que j’avais franchi cette fameuse porte j’avais deux ans je commençais alors ma fameuse vie de pensionnaire) tout se bousculait dans ma tête impressionné quand même! les souvenirs refaisaient surface je me revoyait dans mon costume scolaire aborder sœur Léonie en premier puis avec le temps sœur Saint Bernard à travers la petite fenêtre qu’est l’accueil - bonjour madame je suis madame Fayad et je suis attendue - veuillez-vous installer dans le salon me dit-elle comme d’habitude je n’ai pu me retenir sans lui faire remarquer que de mon temps on appelait cette endroit le parloir tiens je n’ai pas changer j’ai toujours le même entrain je me sens chez moi dans ma maison quelques pas et la première chose que j’ai fait c’est de jeter un coup d’œil a travers du vitrail de la chapelle qui avait porte close qui n’en était jamais de mon temps je passais des heures assise sur le banc à contempler l’orgue au fond et le calice en or poser sur l’hôtel toujours fleuri sans oublier à droite la cachette des hosties ou des fois je me servais c’était vraiment très bon … le bureau ou sœur Louise Thérèse recevait les parents aussi clos ce qui est normale ça toujours été ainsi et puis direction le parloir la pendule murale était silencieuse on n’entendait plus les tictac habituelle les fauteuils ont changés même la disposition moins familiale à mon gout puis Anabèle se présente la grande porte vitrée s'ouvre et me voilà dans le sein des saints je rentre à pas sure et me retrouve non loin des escaliers qui mènent aux étages et au sous-sol le labo qui n’a pas changer et devinez qui je retrouve mademoiselle Angèle pas changer toujours égale à elle-même les embrassades les souvenirs on se raconte des choses on pose des questions on se remémores le temps passée un merveilleux moment tous les présents écoutent c’est que la Fayfay parle beaucoup j’étais tout exciter je me suis retrouver comme un moulin de parole je ne pouvais plus m’arrêter cet endroit est magique moi qui ne parle plus beaucoup je ne pouvais plus me taire j’avais beaucoup de choses à dire puis direction l’ancien salle de gymnastique qui n’en ai plus un des choses ont changé les besoins ne sont plus les mêmes ce qui est normale l’amphithéâtre rénové un petit tour à la direction pas pour être réprimandé tout le contraire pour être reçu comme une princesse sortie de là les bras charger de petits souvenir offert avec amour et direction la cour de récréation les étages (au faite avant tout je voudrai vous informer qu’il y a un ascenseur juste à côté de la porte en fer que l’on fermait le soir et qui se trouve derrière la statut de la sainte vierge) il ni a plus de réfectoire ni de dortoirs et les pensionnaires du dortoir situé au-dessus de la salle manger des sœurs vous ne pourrez plus le faire monter pour grappiller le reste des repas des sœurs c’est fini vous pouvez aller chercher ailleurs ce n’est pas que mademoiselle Angèle est au courant tout simplement c’est qu’il ni a plus d’élévateurs ils ont été condamnés... plus de pensionnaires on est devenue une denrée très rare ça n’existe plus donc on vaut chère maintenant et nos souvenirs sont précieux. Que vous raconter de plus ah! Oui pour une fois j’ai franchis les quatre marches de la chambre de sœur Louise Thérèse avec tout ce que j’ai pu entreprendre comme bêtises dans mon enfance c’est quelques choses que je ne me suis pas permise de faire eh bien aujourd’hui c’est chose faites quarante ans après ce fut une matinée remplis de souvenirs des retrouvailles d’une enfance ……..
Merci de m’avoir offert ce moment mémorable j’en rêvais et mon rêve s’est réaliser